Veille réputation
Protégez votre image de marque.
Retour
Solutions
Réputation
Veille réputation
Protégez votre image de marque.
Communication de crise
Anticipez les bad buzz.
Leader advocacy
Boostez le personal branding de vos dirigeants.
Retour
Pourquoi Visibrain
Pourquoi Visibrain
Notre couverture
La meilleur couverture du web et des réseaux sociaux.
Notre technologie
Une technologie de pointe dans une interface intuitive.
Notre accompagnement
Un accompagnement sur-mesure à chaque étape.
à la une
Visibrain révolutionne le social listening et lance la veille sur Telegram
En savoir plus
Retour
Clients
Clients
Marques
Visibrain pour les marques.
Institutions
Visibrain pour les institutions & collectivités.
Agences
Visibrain pour les agences.
Cas clients
Découvrez comment nos clients utilisent Visibrain.
à la une
Comment la SNCF identifie les signaux faibles sur les réseaux sociaux afin de maîtriser les crises ?
Voir le cas client
Retour
Ressources
Ressources
Blog
Décryptages des dernières actualités.
Livres blancs
Études, analyses sectorielles et insights avancés.
Cas clients
Découvrez nos success stories et cas clients.
Documentation
Documentation de la plateforme.
Newsletter
Abonnez-vous à notre newsletter
à la une
Manipulation de l'information & réseaux sociaux : le cas des JO 2024
Télécharger le livre blanc
Badbuzz
03/09/2020
Maïlys Mas-Garrido
Marketing manager
La rentrée n’est pas toujours évidente, mais elle l’est encore moins lorsqu’elle est accompagnée d’un bad buzz. Lafarge pourra en témoigner… En effet, le cimentier français fait l’objet d’un tollé médiatique depuis le 1er septembre.
Décryptage et analyse de la propagation de la crise Lafarge sur le web.
L’entreprise française qui produit des matériaux de construction a été accusée de déverser délibérément des particules de ciment et autres matériaux directement dans la Seine. Suite à ses révélations internet porte l’affaire au parquet de Paris.
Il s’agit d’un sujet très sensible : l’écologie et le respect de l’environnement. Sur la Toile, les internautes semblent abasourdis qu’en 2020 il y ait encore, en France, des entreprises qui agissent de la sorte. “Scandale” figure d’ailleurs parmi les mots-clés les plus employés, dans 15% des tweets.
Dans un schéma classique de crise, il s’agit souvent d’un consommateur mécontent ou d’un internaute ayant été témoin d’une scène, qui va alerter sur les actes manqués d’une société. Puis, si l’affaire est suffisamment importante, la presse s’en empare.
Dans l’affaire Lafarge, c’est directement la presse qui alerte d’un acte jugé comme « scandaleux ». En effet, tout commence par la publication d’un article par Europe1.fr.
Comme on peut le constater sur la timeline ci-dessus, un pic d’activité s’inscrit le 1er septembre à 6h du matin. Il s’agit du moment où Europe 1 tweete sur le sujet :
EXCLUSIF - En plein Paris, Lafarge déverse du béton dans la Seine https://t.co/TJZfTxKuy8
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) September 1, 2020
Depuis le 1er septembre, on compte 34 755 tweets publiés sur Lafarge. Tous concernent l’affaire du ciment dans la Seine.
Pour recontextualiser, et ainsi comprendre si ce volume est important ou non, nous allons le comparer avec « l’activité normale » autour de Lafarge. Il s’agit du nombre de posts publiés hors temps de crise sur la société.
Alors qu’en temps normal on compte en moyenne 207 posts publiés par jour sur Lafarge, suite aux révélations d’Europe1, cette activité passe à plus de 11 300 publications, soit 54 fois plus de posts par jour. L’activité normale est nettement dépassée.
En moins de quelques heures, l’affaire a fait le tour du web. Les médias ont repris l’info, tout comme les internautes.
Les actes de la société semblent suffisamment choquants pour rallier plus de 20 600 personnes, comme nous l’avons vu plus haut, et pour engendrer 390 articles.
On note une certaine gravité dans le champ lexical employé, qui est caractéristique d’un bad buzz écologique : « pollution environnementale », « scandale », « délit », « ensauvagement » …
L’affaire Lafarge a subi une forte reprise politique, notamment de la part de La France Insoumise. De nombreux représentants du parti politique se sont exprimés sur le scandale Lafarge. Parmi eux, nous retrouvons, l’élue du 20e arrondissement de Paris, Danielle Simmonet.
Je m’étrangle !!! Vous découvrez la pollution du site Lafarge dans la Seine ? Mais quand vous déciderez-vous à écouter mes interv’ et à lire mes vœux ? ! #Lafarge https://t.co/F6zJ2qwA6Y
— Danielle Simonnet (@Simonnet2) September 1, 2020
Cette dernière, s’inquiétait déjà en avril 2019 de l’ampleur du dégât écologique, et possiblement sanitaire, du renouvellement de la concession Lafarge sur le port de Javel.
C’est aujourd’hui que la mairie de Paris fait mine de découvrir l’usine polluante #Lafarge.
— Alexis Poulin (@Poulin2012) September 1, 2020
Il suffisait d’écouter l’élue @FranceInsoumise et lanceuse d’alerte @Simonnet2 qui dénonçait ce scandale en avril 2019. https://t.co/VyCcqgx6iz
Parmi les utilisateurs ayant généré le plus de partages sur leurs posts au sujet de Lafarge, nous retrouvons :
Ils figurent parmi les internautes qui ont le plus publiés sur l’affaire Lafarge. En effet, c’est un sujet qui touche directement les écologistes, qu’ils soient engagés politiquement ou non.
La cartographie d’influence de la crise Lafarge, permet d’identifier les différentes communautés qui se sont exprimées et leurs connexions.
Ainsi, nous retrouvons :
En vert, la France Insoumise, regroupée autour des posts de Danielle Simonnet
Margaux Baralon (à gauche), journaliste chez Europe 1, qui est l’utilisatrice qui génère le plus d’interactions (avec notamment plus de 6 000 RT)
En bleu (en bas à droite), la communauté d’Europe Écologie Les Verts
Newsletter Visibrain
Inscrivez-vous à notre newsletter
Whatsup, c'est la newsletter mensuelle des professionnels de la communication et de la veille
S'inscrireNewsletter