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Actu Visibrain
Visibrain raconté par Jean-Christophe Gatuingt dans le podcast « La Growth Odysée »

Marie Guyomarc’h
PR & content manager

@MarieGuyomarch3

Jean-Christophe Gatuingt, co-fondateur de Visibrain était l’invité du podcast « La Growth Odysée » de l’agence Make The Grade. Au programme de cet échange autour du social listening : e-réputation, communication de crise, cartographie, et nouveaux usages sur les réseaux sociaux.

Visibrain vous propose un tour d’horizon des points clés issus de l’échange entre Simon Lagadec, co-fondateur de l’agence Make the Grade et Jean-Christophe Gatuingt de Visibrain.

Le replay de la conversation entre Simon Lagadec (Make The Grade) et Jean-Christophe Gatuingt (Visibrain)

Les réseaux sociaux ont transformé le monde : les débuts de Visibrain racontés par son co-fondateur

« Visibrain a été fondé en partant du constat que les réseaux sociaux ont changé le monde » introduit Jean-Christophe Gautuingt, co-fondateur de Visibrain à la première question de Simon Lagadec. Il poursuit « Aujourd’hui, plus d’un milliard de posts publics sont publiés chaque jour sur les réseaux sociaux. Cela représente autant de risques que d’opportunités pour les entreprises. Il y a un réel enjeu à bien comprendre ces data afin de prendre les bonnes décisions. C’est ici que Visibrain intervient, plateforme de social listening, pour tirer du sens de ces données. »

Visibrain s’adresse aux marques, aux agences de communication et aux institutions. L’outil accompagne ces acteurs autour de trois piliers : les problématiques de l’e-réputation (réputation de la marque et de ses dirigeants, communication de crise…), le volet influence (comprendre les tendances pour les devancer, détecter de nouveaux visages de l’influence…) et sur la stratégie (comprendre son écosystème et son industrie…).

Depuis 2010, l’écoute des réseaux sociaux est le cœur de métier de Visibrain, pour comprendre les tendances, les discussions, les communautés et les opinions dans le but d’aiguiller les communicants et les aider à prendre du recul.

La e-réputation constitue désormais la réputation d’une marque

Les réseaux sociaux jouent un rôle primordial dans la réputation des marques et influencent aujourd’hui l’opinion publique. La protection de l’image de marque est essentielle, étant donné la vitesse à laquelle une crise peut prendre de l’ampleur.

À la question « Qu’est-ce que l’e-réputation d’une entreprise ? Et comment Visibrain peut les aider à la maîtriser ? », la réponse de Jean-Christophe Gatuingt est sans équivoque « Aujourd’hui, l’e-réputation, c’est la même chose que la réputation ».

Il continue « Aujourd’hui, toute l’information et tous les signaux faibles à propos de la réputation d’une entreprise se passent en ligne, pas forcément que sur les réseaux sociaux, je pense notamment à Google ou encore Tripadvisor. »

Pour accompagner les entreprises, Visibrain propose un système d’alerting personnalisé. De nombreuses possibilités s’offrent aux marques pour être informées des signaux faibles : un volume de mentions anormal autour de leur nom, une association avec une sémantique particulière, la prise de parole d’une personnalité médiatique, la viralité d’une publication mentionnant la marque… Le co-fondateur de Visibrain l’image « J’aime bien utiliser la métaphore de l’incendie : si l’on parvient à prendre le sujet tôt et comprendre où sont les départs de feu, on va pouvoir tous les éteindre. Et l’un des points forts de Visibrain réside dans ce point : prendre du recul par rapport à la data pour pouvoir contenir l’incendie en ayant accès à toutes ces données, comprendre ce qu’il se passe et construire la bonne réponse. »

La détection d’opportunités de communication pensée par Visibrain

En complément du volet réputation discuté par Simon Lagadec et Jean-Christophe Gatuingt, le volet concernant la détection de tendances était également au programme de la discussion.

Écouter les réseaux sociaux permet également d’identifier qui s’exprime sur différentes thématiques, de déterminer si certaines communautés sont prédominantes, d’observer l’émergence de tendances et de repérer les experts et créateurs de contenu qui tirent leur épingle du jeu… « Avoir accès à de la data permet de ne pas partir n’importe où, de connaître l’existant et d’affiner une stratégie de communication. » témoigne Jean-Christophe Gatuingt.

L’apparition de Visibrain dans la série « La Fièvre » de Canal +

En mars dernier, Canal + a dévoilé la sortie de sa nouvelle série « La Fièvre ». Comme le co-fondateur de Make The Grade le rappelait, la création d’Eric Benzekri raconte l’histoire d’une tempête médiatique qui se déclenche dans le milieu du football français. Une communicante interprétée par Nina Meurisse s’empare de l’affaire. Visibrain a eu l’opportunité d’apparaître à l’écran dans plusieurs épisodes.

« Visibrain, dans la série, c’est l’outil qui est utilisé par l’agence de communication Kairos, et c’est typiquement comme cela que nos client agences l’utilisent. « La Fièvre » pose un vrai sujet intéressant, celui des fakes news. Aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, tout le monde est au courant qu’il existe des faux comptes, de la manipulation d’information, ou encore des hashtags créés par des groupes de personnes qui se sont coordonnés. Un outil comme Visibrain va permettre d’avoir les clés pour décortiquer tout ce qui se passe derrière un volume ».

À l’ère des bad buzz, la data devient le meilleur allié des communicants

Les bad buzz sont de plus en plus nombreux et ne sont plus exclusivement commentés sur X. Aujourd’hui, un bad buzz peut naître sur Instagram, être relayé sur TikTok et reprendre vie sur YouTube, et inversement. « Il y a des milliards de paires d’yeux attentifs qui vont repérer le moindre détail. » précise le co-fondateur de Visibrain. En complément de l’outil et des données, la dimension humaine est primordiale dans le pilotage d’une communication de crise, comme l’explique Jean-Christophe Gatuingt « La valeur devient présente quand un humain derrière les data sait les exploiter, en termes de paramétrage, d’interprétation, de décision et d’action. »

Explorer les liens entre communautés à l’aide des cartographies

Plusieurs indicateurs sont utiles pour les communicants en cas de bad buzz, comme la cartographie. « Elle permet de représenter, sous forme de clusters, des communautés. Ce qui va être intéressant, c’est que l’on peut identifier ces communautés et voir les ponts qui se créent entre elles, ainsi que s’il existe des passerelles entre les personnes, qu’elles soient influentes ou non. » explique Jean-Christophe Gatuingt.

L’évolution de l’usage de LinkedIn entre opportunités et risques

LinkedIn s’impose comme un acteur majeur dans le paysage social media. « En B2B, ce réseau social est un incontournable » comme le rappelle Simon Lagadec. Il poursuit en interrogeant le fondateur de Visibrain au sujet de cette source, et sur la manière dont l’outil aide les marques à rayonner sur LinkedIn.

« Les frontières deviennent de plus en plus floues entre le B2B et le B2C. On commence à voir le terme d’influenceur LinkedIn et on voit également des conversations non professionnelles émerger. C’est là que cela va être important pour une marque de veiller LinkedIn sur le pilier réputationnel. On a constaté le premier cas de bad buzz sur LinkedIn avec Lydia. Dans les sujets de discussion, on voit que les internautes ne postent plus exclusivement sur des sujets corporate, mais s’expriment sur des thèmes tels que l’écologie ou des sujets politiques. »

Il poursuit « Les consommateurs sont aussi sur LinkedIn. Il y a un vrai enjeu à protéger sa marque et à avoir une stratégie de contenu sur ce réseau social. »

Les réseaux sociaux évoluent et certaines actualités bouleversent les modèles. « Depuis qu’Elon Musk a racheté X, il y a de plus en plus de controverses, et certains journalistes se tournent de plus en plus vers LinkedIn. Ma lecture est qu’il y a quelques années, les usages étaient bien délimités : Instagram était pour le beau et les photos, X pour le temps réel et la polémique, LinkedIn pour le professionnel et TikTok pour les vidéos courtes. Tout est en train de se mélanger, et les formats et usages évoluent aussi. X se met à la vidéo, TikTok se met aux photos, Meta se met aux textes… » conclut-il.

Les 6 KPIs à inclure dans sa stratégie de social listening

En conclusion du podcast, Jean-Christophe Gatuingt partage sa checklist des six critères à intégrer dans sa stratégie de veille des réseaux sociaux :

  • La volumétrie : si le nombre de messages concernant votre marque dépasse le seuil habituel, cela peut représenter l’émergence d’une crise

  • La sémantique : le champ lexical associé à votre marque est un indicateur clé pour comprendre la portée

  • La propagation entre plateformes : il est capital de suivre la propagation potentielle entre réseaux sociaux

  • Les communautés : une ou plusieurs communautés peuvent s’exprimer sur votre marque, il est intéressant de creuser cette information et de les cartographier

  • L’internationalisation : une crise peut se diffuser au-delà des frontières, suivre ce KPI du côté des internautes et de la presse est un véritable enjeu

  • L’implication des médias : les médias peuvent jouer un rôle crucial en cas de crise en lui donnant une visibilité supplémentaire, cette couverture médiatique est à inclure dans sa veille

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